
s’engager, c’est essentiel ?
Faut-il nécessairement aller vers notre passion lorsqu’on choisit sa voie ? Et qu’en est-il de ses engagements personnels ? Doivent-ils également se retranscrire dans notre vie professionnelle ? Dur, dur d’y répondre lorsqu’on est sur le point de plonger dans le grand bain. Pourtant la nageuse du jour semble avoir trouvé un point d’équilibre pour répondre à ces questions sans trop se lester.
Si je dois être 100% honnête, je t’avoue qu’avant d’échanger avec Camille, j’avais une vision assez simpliste de certains de ces thèmes, surtout l’engagement – auquel j’ai d’ailleurs dédié une newsletter. Comme Cyril Dion, je me disais que « si t’es engagé·e dans ta vie perso, alors ton travail devait le refléter (sans quoi tu finissais dans les limbes de la dissonance cognitive). Mais « en fait, l’affaire est plus complexe » – moi non plus je n’attendais pas cette référence – puisque de nombreux critères entrent en compte lorsqu’on choisit sa ligne de nage :
- qu’ils soient financiers (un prêt à rembourser par exemple)
- les misions proposées : ce n’est pas parce que l’entreprise propose quelque chose à laquelle on adhère que les missions seront à la hauteur de nos espérances. Anna Lentzer l’illustre d’ailleurs dans une édition de sa newsletter
- l’ambiance de travail
- etc.
Enregistrer cet épisode m’a rappelé que définir ses valeurs est certes essentielles, mais ne devraient pas uniquement peser dans la balance. Car se fier uniquement à ces critères, c’est surtout courir le risque de tomber dans une spirale de la culpabilisation constante – alors que, soyons sérieux·ses, c’est pas comme ça qu’on sauvera le monde.
Et, du côté de la personne inquisitrice, c’est aussi tomber dans une sorte de puritanisme militant – contreproductif.
Donc, à défaut d’être « irréprochables », soyons indulgent·es avec nous mêmes…
Sur ce, place à l’épisode !
des collages et des questions
Camille est de la même promotion qu’Anne, notre potière en devenir qui avait changé de ligne de nage en fin de cursus. Comme elle, Camille aime zig-zagger et jouer avec les codes dans la piscine de la vie. Après un bac S, elle enchaîne sur une prépa littéraire puis une école de commerce. Aujourd’hui, elle occupe un poste de commerciale dans une startup de traduction après plusieurs expériences professionnelles (en stage) qui l’ont aidée à définir l’environnement qui lui convenait.
Dans la version longue de notre entretien (l’épisode de podcast), tu pourras nous entendre discuter « parcours atypique », créativité, job à impact et de la séparation vie pro/vie perso. Camille nous partage également sa vision de la réussite
Pour nous écouter, rdv sur Apple Podcast, Deezer et toutes les plateformes d’écoute !
On y parle :
RSE et de la nécessité pour une entreprise d’avoir inscrit l’impact au centre de leur mission pour éviter un discours ou des actions bullshit
Panique et anxiété en fin d’études lorsqu’on ne se sent pas à notre place dans notre environnement de travail
Du besoin de dé-dramatiser notre entrée sur le marché du travail et l’injonction à tout cumuler dès le début (bon salaire, bon statut, engagement, etc.) car l’objectif n’est pas de cocher toutes les cases mais bien celles qui importent le plus à nos yeux
Comme Claire, de l’importance de parler autour de soi de son mal-être ou sa panique pour décompresser et se poser
Du bad comme aire sur l’autoroute de la vie de jeunes diplômé·es
Une série de vidéos est disponible sur notre chaîne youtube pour compléter cet échange — on s’y concentre plus sur sa passion créative qu’est le collage et sa vision de la multiplicité dans un parcours professionnel
Encore un grand MERCI à toi Camille d’avoir accepté de venir nous parler de ton parcours. Pour la suivre et découvrir ses collages, rdv sur instagram.
Quant à nous on vous dit see you soon au bord du bassin
la recommandation de Camille
Les jeux vidéos vont-ils disparaître ? pour mieux comprendre les enjeux écologiques
Envie de réagir ? De témoigner ? Envoie nous un message sur insta un email à hello@thewhy.xyz, on te répondra avec grand plaisir !
[…] et ses apprentissages. Et surtout du doute comme force de progression. De quoi rappeler le podcast avec Camille sur l’ambition de bonheur […]